Peu de vaccinés, mais déjà de nombreux accidents.

En Suède, le programme de vaccination a commencé le 12 Octobre 2009, avec les membres du personnel soignant et les femmes enceintes et environ un million de Suédois ont été vaccinés contre le H1N1.

Le 28 octobre 2009, le Stockholm News signalait : « Hier l'agence nationale a reçu des rapports signalant que deux femmes étaient mortes deux jours après avoir reçu le vaccin, une femme de 90 ans et une femme de 74 ans appartenant au groupe à risque. Il y a deux autres cas en investigation, un homme dans la cinquantaine est décédé d'une attaque cardiaque 12 heures après réception du Pandemrix® fabriqué par GlaxoSmithKline, et une femme qui a été trouvée morte chez elle deux jours après sa vaccination. »


En outre, les autorités ont reçu 190 plaintes de personnes qui souffraient d'effets secondaires divers dont de nombreuses infirmières.

Et une source non confirmée a indiqué que la Suède a enregistré au moins 350 réactions défavorables au vaccin, alors que l’Institut Suédois pour le Contrôle des Maladies Infectieuses a nié tout lien entre ces réactions et le vaccin.

D’après un rapport du quotidien du soir Aftonbladet, le Dr Annika Dahlqvist, ardent promoteur de la santé naturelle qui donne de nombreux conseils au public, a été renvoyée de son poste car elle a osé critiquer la vaccination de masse dans son pays. « Si je comprends bien, ils m’ont empêchée de prendre position par rapport au système de santé dans la région que j’habite ».

En Allemagne, les hauts fonctionnaires de la Santé ont jeté un pavé dans la mare, la semaine dernière, après avoir proposé que le Pandemrix® ne soit pas employé pour vacciner les enfants en bas âge. Les autorités médicales ont indiqué que le gouvernement avait commandé deux vaccins différents, un pour le gouvernement et l'armée, l’autre pour le grand public. Les fonctionnaires de la Santé ont recommandé d’intervertir les vaccins. Le Irish Times a cité le Dr. Frank Ulrich Montgomery, vice-président de l’Association Médicale allemande, disant : « Il serait sage de permuter, le gouvernement fédéral devrait prendre le vaccin normal et rendre ses propres doses disponibles à ceux qui nécessitent un vaccin mieux testé. Nous connaissons les effets des divers ingrédients dans les adjuvants du vaccin, mais pas leurs effets combinés. Il est compréhensible que les gens soient méfiants de s’injecter un cocktail de médicaments. »

En Hongrie, où 283 cas de grippe porcine ont été détectés depuis le mois de mai, et où seulement 4 personnes en sont mortes, le gouvernement a commandé six millions de doses, ce qui représente environ 60 % de la population hongroise. Le Dr Ferenc Falus, responsable de la Santé publique, a exhorté les Hongrois à se faire vacciner le plus rapidement possible. Il s’est fait vacciner lui-même devant des journalistes dans le but d'apaiser les craintes du public quant à la sécurité du vaccin. La semaine précédente, Omninvest, fabricant du vaccin H1N1 en Hongrie, avait menacé de poursuivre les médias pour « alarmisme » car ils suggéraient que le vaccin pouvait être inefficace ou dangereux.

Le 20 Octobre 2009, le Budapest Time a rapporté qu’une femme de 64 ans est morte deux jours seulement après avoir reçu son inoculation contre le virus H1N1. Le service médical ÁNTSZ a ordonné une autopsie pour déterminer s’il existait un lien entre le vaccin et la mort de la patiente, qui souffrait d’une légère maladie cardiaque chronique.

En Israël, on vient d’apprendre la mort soudaine d’un homme de 75 ans, décédé à son domicile deux jours après avoir reçu le vaccin de la grippe porcine.

Les autorités, qui ont commandé 7, 3 millions de doses du vaccin pour la somme de 500 millions de shekels sur les ordres du Premier Ministre Binyamin Netanyahu, qui détient le portefeuille de la Santé, risque d’inquiéter les futurs candidats à la vaccination, bien que ce décès n’ait « apparemment rien à voir avec l’injection » car ce premier groupe de vaccinés comprenait des personnes à haut risque, mais comme la famille refuse l’autopsie, la cause exacte ne peut être déterminée.

Le Premier ministre avait appelé la population à se faire vacciner car c’était un « devoir civique », mais il n’avait pas tendu son bras en public, comme l’a fait notre Roseline nationale pour donner l’exemple. Son porte-parole a déclaré que Netanyahu « consulterait » pour cela son médecin personnel. Quant au vice-ministre de la Santé Ya’acov Litzman, il ne s’est pas, non plus, fait vacciner.

À l’automne 2006, à la suite du décès de deux hommes âgés quelques jours après avoir reçu le vaccin anti-grippal saisonnier, les Israéliens avaient boudé le vaccin, alors que le ministre de la Santé de l’époque, Ya'acov Ben-Yizri, 79 ans, s’était fait vacciner devant les caméras afin de restaurer la confiance du public.

Il y a quelques mois, un sondage a prouvé que plus d’un quart des citoyens ne se ferait pas vacciner. Ainsi les queues ont été rares et pour l’instant, 10 000 personnes seulement ont été vaccinées, particulièrement le personnel soignant et les personnes considérées comme à haut risque.

En chine, dès le mois de juin 2009, le gouvernement a demandé à 11 compagnies de biotechnologie de mettre au point un vaccin contre la « pandémie » d’H1N1. C’est la compagnie Sinovac qui a développé le premier vaccin mondialement approuvé et a précisé qu’il suffirait d’une seule dose, alors que ses rivales affirmaient qu’il en faudrait deux.

D’après une enquête du China Daily, à la fin octobre, 54 % des Chinois étaient décidé à refuser le vaccin sous le prétexte qu’il n’avait pas été assez longuement testé. Cette annonce amena le Dr Michael O'Leary, directeur local de l’OMS, a déclaréer aux journaux : « Ce vaccin H1N1 est le plus sûr vaccin jamais utilisé. Lorsqu’il sera valable pour moi-même, je n’hésiterai pas à recevoir celui-ci, développé et produit en Chine ». On ne connaît pas la suite de cette délaration.

Trois laboratoires chinois, dont Sinovac, ont reçu des commandes du gouvernement pour 34 millions de doses. Dès le mois de septembre, la Chine est devenue le premier pays à inoculer le vaccin H1N1 à 12 millions de Chinois. Parmi eux, il y a eu 1 235 plaintes pour effets secondaires, variant de simples douleurs locales, maux de tête et éruptions à des chocs anaphylactiques ou chutes de pression sanguine.

Mais en novembre, on rapportait les deux premiers décès dus au vaccin. Deux personnes étaient mortes quelques heures après l’injection, dont un professeur de la province de Yunnan. Son autopsie révéla qu’il était mort d’une attaque alors qu’il jouait au basket-ball, et le porte-parole du ministre déclara au journal China Daily que le décès n’était qu’une « coïncidence d’incident médical », sans rapport avec le vaccin. On n’a pour le moment aucun détail au sujet de la deuxième victime.

Le gouvernement a été fortement critiqué pour ses mesures draconiennes en réponse à la grippe porcine, mais il prétend qu’il a ainsi arrêté l’épidémie. Peu de gens ont accordé le moindre crédit à cette déclaration. Pour le moment, la Chine, qui espère immuniser 65 millions de citoyens soit 5 % de la population avant la fin de l’année, a signalé 36 morts et 62 800 cas de grippe H1N1, sans comparaison avec les estimations du gouvernement américain qui rapportait 4 000 décès et 22 millions d’infections, pour beaucoup moins d’habitants.

Mais à l’instar des Américains, ce pays a donné la priorité aux militaires, policiers, travailleurs dans le domaine de la santé, enseignants, étudiants et ceux qui souffrent de maladies chroniques.

En France, tout va bien, mais nous n’avons rien de nouveau sur le cas du garçon de 9 ans, mort le 8 décembre, quatre jours après avoir été vacciné avec le Panenza®, vaccin sans adjuvant produit par Sanofi-Pasteur, dont la France a commandé 28 millions de doses au laboratoire.

L’enfant, pris en charge par les urgences après un malaise, est décédé à son arrivée à l'hôpital et le médecin, n'identifiant pas de cause évidente pour ce décès, a prévenu les autorités hospitalières qui ont alerté la justice. Le parquet du Puy-en-Velay a ouvert une enquête, afin d'établir les causes de la mort, et un éventuel lien avec le vaccin.

Selon l'Afssaps, l'enfant a présenté « 48 heures après la vaccination de la fièvre et des troubles digestifs importants ». Il a été victime d'un « malaise sévère », et il est décédé deux heures après sa prise en charge par le Samu. L'autopsie n'a pas permis d'établir ce lien, ni de l'écarter. Des prélèvements ont été effectués et seront analysés dans les jours à venir, afin d'en savoir plus.

« Il semble y avoir eu de petites complications suite au vaccin, mais aucune conclusion ne peut être tirée pour l'instant », a déclaré le procureur à France 3. Comment peut-on parler de « petites complications » lorsqu’il s’agit de la mort d’un enfant ?

Selon Roselyne Bachelot elle-même, l'épidémie est en phase de stabilisation (ailleurs elle a totalement régressé), mais la campagne de vaccination s'accélère dans tout le pays, où 834 centres sont ouverts soit 69 de plus que la semaine dernière. Le vin étant tiré, il faut bien le boire. Cependant, il est improbable que cette accélération parvienne à liquider les stocks, étant donné que seulement 2,5 millions de personnes ont été vaccinées et que nous avons commandé 94 millions de doses. Les cobayes volontaires se feront-ils encore vacciner lorsqu’il n’y aura plus de grippe, porcine ou pas ? C’est possible s’ils écoutent les « conseils éclairés » de certains médecins fort ignorants.




Sylvie Simon

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